Ronan Bouroullec, artiste solo à dessin
M le Magazine du Monde
Dans cet endroit d’un blanc crème immaculé, à l’aménagement monacal, ses dessins, en cours ou achevés, sont scotchés aux murs ou jonchent le parquet aux côtés de boîtes d’archives en carton noir. Ronan Bouroullec a choisi pour atelier une pièce orientée plein sud, baignée de lumière, sans vis-à-vis. Là, sur une longue table en bois Passerelle – développée avec son frère pour l’éditeur Hay –, il dessine face au ciel parisien ses œuvres autonomes où l’on trouve malgré tout, note Martin Béthenod, « des parentés formelles avec son travail de designer comme la question des points de jonction, des modes d’assemblage, la manière dont les formes, les plans, les matériaux, se rencontrent, qui est aussi fondamentale dans ses objets ».
Texte de Marie Godfrain