Constance Guisset
Voilà huit ans que l’église cherchait à remplacer ses assises abîmées par une utilisation intensive et dont le paillage usé s’éparpillait sur le sol... L’idée d’une consultation restreinte, associant un designer et un fabricant, est alors lancée. « Le design fait partie intégrante de la création artistique et s’inscrit pleinement dans l’histoire de Saint-Eustache », défend Yves Trocheris, qui recommande une esthétique portée par la notion de « noble sobriété ».
Parmi les propositions, celle de Constance Guisset, associée à la maison Houssard, spécialiste du mobilier religieux et de collectivité, fait immédiatement l’unanimité. « Le mobilier devait venir s’inscrire dans l’existant sans donner l’impression de s’y ajouter, se réjouit Yves Trocheris. Elle nous a proposé quelque chose de léger, qui se mariait avec la diversité de styles de
cette église où voisinent Renaissance, néogothique, sulpicien, baroque... Ses bancs, un peu plus bas que les chaises, viennent accentuer la verticalité de l’édifice et sont presque invisibles par leur couleur, leur forme et leur arrondi.»
Texte de Marie Godfrain
M le Magazine du Monde
Voilà huit ans que l’église cherchait à remplacer ses assises abîmées par une utilisation intensive et dont le paillage usé s’éparpillait sur le sol... L’idée d’une consultation restreinte, associant un designer et un fabricant, est alors lancée. « Le design fait partie intégrante de la création artistique et s’inscrit pleinement dans l’histoire de Saint-Eustache », défend Yves Trocheris, qui recommande une esthétique portée par la notion de « noble sobriété ».
Parmi les propositions, celle de Constance Guisset, associée à la maison Houssard, spécialiste du mobilier religieux et de collectivité, fait immédiatement l’unanimité. « Le mobilier devait venir s’inscrire dans l’existant sans donner l’impression de s’y ajouter, se réjouit Yves Trocheris. Elle nous a proposé quelque chose de léger, qui se mariait avec la diversité de styles de
cette église où voisinent Renaissance, néogothique, sulpicien, baroque... Ses bancs, un peu plus bas que les chaises, viennent accentuer la verticalité de l’édifice et sont presque invisibles par leur couleur, leur forme et leur arrondi.»
Texte de Marie Godfrain