Maria Grazia Chiuri
Les Echos Week-end Cover Story
“ Maria Grazia Chiuri n’essaie pas d’échapper à
ce qu’elle est. Une femme italienne, une épouse, mère de deux grands enfants, empreinte d’une culture et d’une éducation classiques. Il y a cinq ans, elle était nommée à la tête de la création féminine chez Dior et quittait Rome, son cercle intime, le confort des habitudes, pour Paris et ce fleuron du luxe. Dior, un morceau de patrimoine français qu’elle viendra chahuter, moderniser, à peine arrivée, sans doute à peine consciente de déplacer un monument historique. « Trop commerciale », « littérale », commenteront certains dans ce milieu qui n’aime guère le pragmatisme. Sa proposition d’une mode dessinée pour être portée – inspirée de sa formation italienne – et son engagement féministe mouvance 70’s ne feront pas que des adeptes.”
Texte de Béline Dolat
ce qu’elle est. Une femme italienne, une épouse, mère de deux grands enfants, empreinte d’une culture et d’une éducation classiques. Il y a cinq ans, elle était nommée à la tête de la création féminine chez Dior et quittait Rome, son cercle intime, le confort des habitudes, pour Paris et ce fleuron du luxe. Dior, un morceau de patrimoine français qu’elle viendra chahuter, moderniser, à peine arrivée, sans doute à peine consciente de déplacer un monument historique. « Trop commerciale », « littérale », commenteront certains dans ce milieu qui n’aime guère le pragmatisme. Sa proposition d’une mode dessinée pour être portée – inspirée de sa formation italienne – et son engagement féministe mouvance 70’s ne feront pas que des adeptes.”
Texte de Béline Dolat